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Musiques Inédites

 

Retrouver un patrimoine oublié, promouvoir de nouveaux répertoires, valoriser l’inouï, tel est le projet de l’Ensemble Musiques Inédites.
L’Ensemble souhaite offrir une diffusion scénique et phonographique d’œuvres  musicales redécouvertes ou nouvellement créées.
Elle valorise un répertoire existant, méconnu ou oublié.
Elle s’ouvre aux répertoires contemporains sous toutes ses formes : musiques actuelles, contemporaines, traditionnelles, etc.
Pour son premier projet, l’Ensemble s’attache à faire connaître les œuvres de Rita Strohl  (1865-1941) tombées dans l’oubli. Retrouvées en 2003 par les descendants de la compositrice, elles ont été confiées à la directrice artistique du projet, Cécile Grenier, avec la mission de mener à bien l’enregistrement de l’intégrale de sa musique de chambre.

L’Ensemble réunit les musiciens :

– Amanda Favier, violoniste
– Cécile Grenier, altiste
– Aurélienne Brauner, violoncelliste
– Guillaume Martigné, violoncelliste
– Lorène de Ratuld, pianiste[/vc_column_text][vc_empty_space image_repeat= »no-repeat »][vc_column_text]

Concert Rita Strohl

 

Programme du 28 mars 2017 – Festival « Présences Féminines », Toulon

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Solitude, romance pour alto et piano (1887)

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Trio n°1 en sol mineur (1884)

Allegro : « Les Adieux et le départ »

Adagio : « Prière » – adagio cantabile

Scherzo

Finale: Presto molto agitato

 

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Quatuor pour piano et cordes en ré mineur (1891)

Andante – Allegro con moto

Andante

Scherzo

Thèmes et variations

 

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Extrait Sonore :

 

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Notes sur Rita Strohl

 

Née en 1865 à Lorient d’une mère peintre reconnue et d’un père violoncelliste, Rita (Marguerite) Strohl (née La Villette) entre au Conservatoire de Paris à 12 ans et à 19 ans faisait entendre une Messe solennelle. Sa production comprend essentiellement des Symphonies souvent évocatrices de sa Bretagne natale, ainsi que des Opéras. Comme Debussy, elle composa des mélodies sur les Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs.

 

Attirée par le mysticisme, le symbolisme, et l’hindouisme qui lui inspira un cycle de sept pièces pour six pianos Le suprême Purusha, elle fonda un théâtre à Bièvres et fit partie aux côtés d’Odilon Redon, du cercle d’artistes qui fréquentèrent l’abbaye de Fontfroide, près de Narbonne.

 

Avant-gardiste dans ses recherches, comme en atteste sa «  pensée cosmique » dessinée en 1911, elle compile sous forme de « Schémas » des études sur des sujets surprenants, des dessins coloriés, sur les correspondances entre vibrations des couleurs et vibrations des sons.

 

Avant-gardiste aussi dans ses propos, elle disait en 1920 : «  il faudra que les musiciens de l’avenir inventent des instruments électro-acoustiques, cela pour remplacer à la fois le chef et les musiciens de l’orchestre qui ne possèdent plus une technique suffisante. L’avenir reste donc, avant tout, à la recherche pure ».

Alors qu’elle écrivit une œuvre vaste, variée, ambitieuse, alors qu’elle était célébrée et jouée par les plus grands (Jane Bathori, Pablo Casals, les orchestres Lamoureux et Pasdeloup), alors qu’elle fut accueillie avec admiration par Saint-Saëns, Pierre Louÿs, Chausson ou Duparc, elle est tombée dans un oubli stupéfiant. Les artistes de ce soir ont reçu, avec l’accord de la famille, l’autorisation d’enregistrer ses œuvres de musique de chambre en exclusivité mondiale.

 

Les oeuvres au programme

 

Solitude, romance pour piano et violoncelle, violon ou alto, est une mélodie tour à tour suave et passionnée, composée à la manière d’un lied.

 

Le Premier Trio en sol mineur est une exclusivité pour le public de Présences féminines car il est joué pour la première fois depuis sa création à la Société Nationale de Musique il y a 130 ans. Écrit à Paramé (ancienne commune d’Ille-et-Vilaine qui a fusionné avec Saint-Servan et Saint-Malo en 1967) en 1884 et signé du nom de jeune fille de Rita, “La Villette“, c’est la première œuvre de musique de chambre d’envergure de la compositrice qui a alors 19 ans. Cette jeunesse explique la fraîcheur et le charme qui émane de cette œuvre à la facture très classique, animée déjà par le souffle passionné de la compositrice. Le programme soutenant les deux premiers mouvements – « Les adieux et le départ » et « Prière » – évoque très nettement l’esprit romantique poursuivi dans le Scherzo, gracieux avec son caractère dansant et ses traits pétillants et dans le finale brillamment enlevé. Rita Strohl fait preuve dans cette première œuvre d’une maîtrise dans le développement de ses thèmes aux contours non novateurs mais pour le moins prometteurs comme nous le verrons dans la pièce suivante.

 

Le Quatuor avec piano en ré mineur date de 1891 (Rita avait donc 26 ans) et fut exécuté à Lorient dans un cercle à la fois amical et culturel. Il comprend quatre mouvements traditionnels. Le premier – Andante-Allegro con moto – est marqué par l’opposition complémentaire, de deux thèmes aux caractères et tempi différents : le thème principal, Allegro con moto tourmenté, volontaire, mais à l’agitation toujours contrôlée et le thème déjà entendu dans l’Andante initial. Cette opposition engendre des ruptures qui donnent une grande tension à ce mouvement et qui rappelent l’esprit beethovénien. Le deuxième mouvement – Andante – est de nature élégiaque, avec un thème au violoncelle de 24 mesures laissant la place aux interventions du violon. L’alto reprend le thème soutenu par le violoncelle qui à son tour commente. Puis violon et alto reprennent le thème en imitation. Une deuxième période de ce mouvement est une sorte de barcarolle dont le rythme syncopé utilisé dans le premier mouvement pour créer un climat d’attente crée cette fois une impression de bercement. Lors du développement, le piano, suivi du couple violon-alto, va accompagner en utilisant une oscillation rapide qui fait miroiter l’harmonie suggérée. Cet effet très lisztien se maintient jusqu’à une dernière envolée du quatuor vers l’extrême aigu.

 

Le troisième mouvement – Scherzo – oppose deux carrures de six mesures puis trois de quatre mesures. Ici, on peut penser au côté fantastique et à l’imagination d’un Schumann, à la façon dont il décrit les couleurs de la nuit, à la vivacité pétillante des scherzi de Mendelssohn, encore une fois. Le dernier mouvement, un thème varié – Andante – de forme à ABA est joué au violoncelle. Il sera suivi de huit variations de caractères variés, parfois d’une grande intensité émotive (var.4), parfois d’un style néo-classique (var. 6 et 7), culminant dans une grande variation finale, d’une puissance symphonique.

Cécile Grenier et Lorène de Ratuld

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