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La Musique m’a sauvé la Vie

[/vc_column_text][vc_empty_space height= »48″ image_repeat= »no-repeat »][/vc_column][/vc_row][vc_row row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » oblique_section= »no » text_align= »left » css_animation= » » box_shadow_on_row= »no »][vc_column width= »1/3″][vc_column_text]Concert-spectacle écrit et mis en scène par Mario Hacquard

 

avec

Mario Hacquard, comédien

Aurélienne Brauner, violoncelle

Lorène de Ratuld, piano

 

Lettres du front écrites par Lucien Durosoir, Maurice Maréchal et Maurice Ravel

Œuvres pour violoncelle et piano de Maurice Ravel, André Caplet, Lucien Durosoir et une création de Stéphane Bortoli

[/vc_column_text][vc_empty_space height= »60″ image_repeat= »no-repeat »][vc_single_image image= »541″ img_size= »medium » alignment= »center » qode_css_animation= » »][/vc_column][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]Un témoignage bouleversant de compositeurs-soldats

 

Durant la Grande Guerre, se sont regroupés des musiciens, interprètes et compositeurs ; la musique permettait à ces musiciens-poilus de survivre : ils se réunissaient entre deux attaques pour jouer chez le général Mangin, mélomane averti, de la musique de chambre. Quasi quotidiennement, ils sortaient le violon ou le violoncelle pour l’enterrement de leurs camarades tombés au Front.

 

Au retour à la vie civile, la composition musicale a été une puissante thérapie. Pour Durosoir, les idées musicales s’étaient « imprimées » dans sa tête avec tant de force que, presque sans ratures, il coucha sur le papier une œuvre considérable entre 1920 et 1950.

 

A partir de la lecture des lettres de poilus de Maurice Maréchal, Maurice Ravel et Lucien Durosoir (pendant 5 ans, Durosoir aura écrit 2000 lettres à sa mère !) la musique de Caplet, Ravel, Magnard, Reynaldo Hahn et Durosoir s’impose, marquée du sceau de la souffrance, de la désolation et du désespoir.

 

Trois interprètes sur scène : Mario Hacquard, après avoir chanté quelques mélodies de l’époque, dira la correspondance de ces compositeurs-soldats La violoncelliste Aurélienne Brauner fera la part belle au répertoire de Maurice Maréchal, célèbre violoncelliste qui jouait, au Front, un instrument fabriqué dans une caisse à munitions. La pianiste Lorène de Ratuld, spécialiste de Ravel et de Durosoir  apportera son talent à cette musique qu’elle connaît en profondeur.

 

Durosoir et ses amis étaient, juste avant les hostilités, profondément germanophiles ; ils faisaient de nombreux concerts en Allemagne et jouaient en France : Bach, Beethoven et Brahms. Et brusquement, on leur demande de tuer des « boches », de piétiner une civilisation, une culture qu’ils vénéraient. Même dilemme pour Hindemith ou Schoenberg, côté allemand. Le traumatisme en sera d’autant plus violent. Le retour à la vie de musicien, après l’Armistice de 1918, sera chargé de séquelles qui n’auront comme purgation que la boulimique création musicale, dans une esthétique révolutionnaire pour l’époque. « La Musique m’a sauvé la Vie », dira, à juste titre, Durosoir à son retour de l’Enfer.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » oblique_section= »no » text_align= »left » css_animation= » » box_shadow_on_row= »no »][vc_column][vc_empty_space image_repeat= »no-repeat »][/vc_column][/vc_row]